Emplois aidés : reportage à la journée noire des associations

En août 2017, le gouvernement Macron annonçait une mesure dont il avait omis de nous faire part pendant sa campagne : la diminution drastique du nombre d’emplois aidés, c’est à dire d’emplois auquel l’État contribue financièrement et que l’ont retrouve majoritairement dans le secteur non marchand, principalement dans des associations à but non lucratif.

Cette diminution est considérée comme un énorme plan social par certaines associations puisque 130.000 emplois sont menacés à court terme. Fin septembre, le syndicat ASSO avait déjà compabilisé, 2.172 supressions de postes dans 653 structures. 66 associations ont quand à elles été contraintes de fermer.

À Nantes, des assos, dont certaines regroupées au sein du collectif inter-associations, sont mobilisées depuis la rentrée. Mercredi 18 octobre elles ont répondu à l’appel « Journée noire des associations » avec comme objectif : grèves, débrayages, actions symboliques.

Plusieurs rendez-vous avaient été programmés : dont à Pirmil pour differ des tracts et discuter de la situation des associations et à Bellevue pour sensibiliser les habitant·es du quartier débrayer les assos du coin. Les différents groupes se sont retrouvés pour un pique-nique près du conseil général, avant de tenter d’être reçus par la préfecture. La journée s’est terminée par une manif sur le cours des 50 otages.